Une autre année fiscale débute le 1er avril 1996 et il sera temps pour notre réunion annuelle. Cette année, celle-ci aura lieu le 21 avril 1996 à 15h au théâtre du Monument Lefebvre et sera suivit d'un souper au poulet à 17h à l'Institut de Memramcook. Nous espérons que plusieurs d'entre vous pourront se joindre à nous.
Nous prévoyons plusieurs activités cette année. D'abord l'exposition annuelle de photos anciennes. Le thème cette année est l'éducation dans la vallée avant 1972. Nous sommes allés de 17 écoles à seulement une maintenant. Ce Cahier contient l'historique de ce sujet afin de vous encourager à venir visité notre exposition, que aura lieu au Monument Lefebvre, qui célèbre son 100e anniversaire.
Nous aurons ensuite le dévoilement du monument de La Montain. Cet événement est planifié pour le mois d'août. Les détails ne sont pas finalisés encore, donc nous vous aviserons un peu plus tard.
Suivant ces événements nous dirigerons nos attentions sur les projets pour l'année 1997 qui se trouve l'année de notre 20e anniversaire.
Nous devons aussi penser à l'avenir, tel l'année 1999 (Louisiane) et 2004 (Grand Pré). Ces deux occasions seront spéciales pour les Acadiens du monde entier. Il ne faut pas croire que parce que ces événements ne se produiront pas ici à Memramcook, que nous n'avons rien à faire! Notre belle Vallée a été, est et sera toujours le berceau de la nouvelle Acadie et c'est très important de ne pas oublier ce fait.
Nous continuerons d'ajouter à notre écomusée et pour ce faire nous aurons besoin de support financier, main-d'oeuvre, etc. S'il y en a entre vous qui aimerait nous aider d'une façon ou d'une autre, vous n'avez qu'à téléphoner un des membres du Conseil d'administration ou nous écrire à la boîte 49 Saint-Joseph, NB EOA 2Y0. Nous vous remercions à l'avance.
Nous continuerons aussi la publication de nos Cahiers. L'histoire écrite restera plus longtemps que du bouche à bouche! II faut absolument que nos descendants continue nos traditions et nos coutumes. Il y aura aussi un Cahier spécial pour l'année 2004. Vous pensez peut-être qu'il y a beaucoup de temps pour cela, mais il y a beaucoup de détails à vérifier et des recherches à faire avant d'en faire la publication. Nous aurons probablement besoin de votre aide pour ceci aussi donc gardez un oeil dans les Cahiers ou le Lien (journal de la Vallée).
Bonne lecture!
Patricia Utley Présidente
L'ÉDUCATION DANS LA VALLÉE DE MEMRAMCOOK
LES MAÎTRES-AMBULANTS
L'époque des maîtres-ambulants représente pour Memramcook le début de l'instruction scolaire. Les premiers maîtres-ambulants étaient des laïcs originaires de France ou du Québec. Cette période des maîtres-ambulants s'étend sur la première moitié du dix-neuvième siècle et même plus. L'enseignement se faisait aux maisons des particuliers dans différents villages. La construction des écoles de village mit fin à cet enseignement; ce fut une période très importante pour tous: on commençait à s'alphabétiser.
Voici les noms de plusieurs de ces enseignants:
Un nommé Desprez fit l'école pendant 3 ans au village des Cormier entre 1803 et 1812 (1)
Henri Dupont fit l'école pendant une couple d'années au village des Cormier entre 1812 et 1818 (2)
Carbonal fit l'école vers le même temps - du côté est de la rivière (3)
Félix Pépin, maître d'école de Memramcook décédé le 7 juin 1828 âgé d'environ 70 ans (4)
Dominic Auffrey est domicilié à Memramcook en 1823 et y enseigne (5)
Gabriel Hébert
Hyppolyte BeauManoir, en 1826, demeurait chez Michel Caissie (6)
Jude Bourque enseigna à Memramcook Est en 1850
Dans le recensement de 1851, plusieurs enseignants sont mentionnés:
à Memramcook-Ouest, Louis O. Deligny
à College Bridge, Elisabeth Doiron et Thomas LeBlanc
à Saint-Joseph, Henriette Doiron
à Pré d'en Haut, Rosella Cormier
Un point intéressant à noter est que Sixte LeBlanc, vers 1855, "bâtit à ses frais une petite école près de sa maison à la rivière Tidish". Il semble que Donat Cormier de Memramcook aurait enseigné à cette école.
Après l'arrivée de l'abbé Lafrance en 1852, il y eut de l'enseignement de donné, même aux filles, à la chapelle de l'église paroissiale. Marguerite Gaudet à Vital y était élève et enseigna plus tard au Lac.
LA LOI SCOLAIRE AU NOUVEAU-BRUNSWICK DE 1802 A 1847
"Quant aux lois scolaires, le progrès fut lent. La première loi scolaire du Nouveau-Brunswick ne fut promulguée qu'en 1802; on octroyait deux livres sterling (cinq à six dollars) par paroisse civile. La loi fut amendée en 1805 alors que l'on fixa le nombre d'écoles à deux par comté, avec cette condition qu'une école ne pouvait rester dans une même paroisse civile plus d'une année, sans doute pour favoriser les "maîtres-ambulants". En 1819, la province introduisait le "système Madras", méthode d'enseignement venue des Indes, et selon laquelle les élèves les plus avancés enseignaient aux moins avancés. Les villes surtout en profitèrent; il permit tant bien que mal une certaine formation des maîtres, car la première École Normale du Nouveau-Brunswick ne fut établie qu'en 1847. (7)
Mentionnons qu'en 1857, l'abbé Lafrance avait demandé des religieuses françaises pour un couvent qu'il avait commencé à construire à Memramcook. Mgr. Connally lui avait répondu que les seules religieuses admises dans son diocèse étaient les Soeurs de la Charité, communauté anglophone. (8) Le projet tomba à l'eau.
COUVENT NOTRE-DAME DU SACRÉ-COEUR DES SOEURS DE LA CHARITÉ
Cependant en 1873, les Soeurs de la Charité ouvraient un couvent à Saint-Joseph de Memramcook, sur le site actuel du Foyer Saint-Thomas. Plusieurs acadiennes étaient Soeurs de la Charité. Mentionnons Mère Marie-Anne qui y demeura de 1873 à 1908. Elle sera a fondatrice en 1924 des Religieuses de Notre Dame du Sacré-Coeur.
Soeur Bernadette, Élisabeth Bourgeois, née en 1850 à Fox Creek, est demeurée dix ans au couvent de Memramcook.
Il est important de mentionner ce couvent des Soeurs de la Charité, car c'est là que les jeunes filles de Memramcook y étudièrent; plusieurs d'entre elles devinrent enseignantes et ce sont elles qui, vers la fin du siècle, deviendront les enseignantes des écoles publiques de Memramcook.
On ne connaît pas la qualité des cours de français donnés par les premières soeurs envoyées à Memramcook; on peut très bien supposer, toutefois, qu'ils n'étaient dispensés qu'au primaire et à l'élémentaire, car l'enseignement du secondaire ne se fera que progressivement. On n'est pas très renseigné non plus sur la manière dont Soeur Marie-Anne s'y est prise pour introduire des classes de français d'une qualité suffisante pour qu'on continuât à en parler longtemps après son départ. Si motivée et déterminée qu'elle fût, ses compétences en la matière étaient néanmoins limitées. C'est ici qu'intervint le rôle de Soeur Bernadette. Cette soeur, née en 1850 (la même année que Soeur Marie-Anne) à Fox Creek, est demeurée dix ans à Saint-Joseph. Comme jeune fille, elle avait étudié chez les Soeurs de la Congrégation Notre-Dame à Miscouche, Ile-du-Prince-Édouard. Leur institution avait, au siècle dernier, une excellente renommée dans les milieux acadiens. Pour connaître la valeur de la culture françaises d'une femme, il suffisait en effet de dire qu'elle avait étudié chez les Dames de la Congrégation à Miscouche. Soeur Marie-Anne, au contraire, était une autodidacte; elle avait appris l'art d'écrire le français au petit bonheur au milieu d'une batterie de cuisine qui n'était pas bilingue.
LES ÉCOLES DE VILLAGE
Nous ne connaissons pas la date exacte de construction des petites écoles de chaque village; cependant, elles étaient là plusieurs années avant 1900. Nos grands-pères et grands-mères nés vers les 1870 sont allés à l'école. Ils lisaient le journal, les annales, et leurs livres de prières.
Chaque village de Memramcook eut son école. L'administration de chaque district scolaire était assurée par trois commissaires (trustees) dont un agissait comme secrétaire. Chaque famille avait à payer une taxe scolaire annuelle. L'aide gouvernementale était minime.
L'ÉCOLE DU CHEMIN DE SHÉDIAC
"Village des Leplatte ''
La première école en bois, côté ouest de la route fut vendue à Mme Amanda Boudreau lors de la construction de l'école neuve.
Cette école en brique à deux classes, du côté est de la route, est maintenant l'Atelier l'Artisan.
ENSEIGNANTES CONNUES
Rose-Ella MelansonMarie-Stella Landry
Évangéline LeBlancAlphonsine LeBlanc
Ida RichardJuliette Landry
Winnita DupuisSylvia LeBlanc
Rose-Marie LeBlancMarie-Mai Melanson
Stella GoguenGermaine Cormier
Maria LeBlancMarie Boudreau
Jeannita RichardAnna Boudreau
Louise GaudetAline LeBlanc
Elmire BoudreauClaudia Boudreau
Madeleine CormierFlorence Léger
Estelle LégerRose-Anna Boucher
Juliette CormierCémira Cormier
Marguerite Gaudet
ÉCOLE DE MCGINLEY No.10
"Village des Leplatte"
Il y eut deux écoles à McGinley. La première construite sur la propriété de Fénélon Léger était déjà vieille et abandonnée en 1900. Estelle Léger, fille de Fénélon, elle-même enseignante, avait confié qu'elle se rappelait avoir vu l'ancienne école non loin de la demeure de son père.
M. Jude Gaudet affirme que son père Ernest se rappelait l'avoir vue. Mais ce qui confirme davantage est ceci: M. Jude, qui avait acheté cette propriété, a découvert les pierres qui avaient soutenu l'école en travaillant ce terrain. Serait-ce la première école de la Vallée?
La deuxième école fut construite sur le terrain de Jim à Thomas Léger, quelques centaines de pieds plus au nord, du même côté (est) du chemin; Pour ces deux écoles, aucun acte de vente des terrains... La deuxième est maintenant propriété de M. Joseph LeBlanc.
ENSEIGNANTES CONNUES
Sara MelansonThérèse Bourgeois (Landry)
Suzanne Richard (Gaudet)
Clara LeBlancJeannette Gaudet
Agnès BoudreauMarie (Cormier) Boudreau
Léa BoudreauEstelle Léger
Marie Léger à ClémentWinnita Gautreau (Dupuis)
Alphonsine LeBlanc àAimus en 1933Thérèse LeBlanc
(Melanson)
Eliza Landry (Léger)
Anna Boudreau (LeBlanc)
Marie Young (LeBlanc)
Dorice Belliveau (Cormier)
ÉCOLE DE COLLEGE BRIDGE
"Pointe à l'Ours"
En premier temps tous les enfants d'âge scolaire de College Bridge fréquentaient l'école du Lac. Devenue trop petite pour la population écolière, les gens de College Bridge se construisent une école en 1904.
La région fut divisée en districts scolaires, cette dernière se situait dans le district #51/2. A partir de la butte à Bishop jusqu'à la croisée ainsi que le côté gauche du chemin en descendant jusqu'aux limites de la gare CN, les enfants fréquentaient l'école neuve, l'autre côté du chemin en montant et le reste de College Bridge, les élèves continuaient à l'école du Lac, district #6.
La dite école de College Bridge a été fermée en 1949. Après quelques années elle est vendue à Cliffé E. LeBlanc qui la vend à Ben Cam. LeBlanc en 1976, transportée sur le terrain de ce dernier, rénovée, sert d'endroit à tout mettre.
Bâtie en 1949, école à quatre classes avec une grande salle au sous-sol, en octobre les élèves, grades 1 - 8, entraient dans l'école neuve; ils n'occupaient que trois classes les deux premières années.
A l'automne 1991, on a aménagé deux classes pour la Maternelle dans le sous-sol alors que dans le haut il y avait deux classes de grade 1 et deux classes de grade 2.
Cette même année 1991, une grande roulotte est ajoutée, jointe à l'école par un corridor extérieur. Celle-ci était au service d'une bibliothèque.
Au mois de juin 1991, le nom de l'école change. Le Conseil scolaire accepte le nom "Pointe à l'Ours". On relevait alors le premier nom de village de College Bridge.
L'école en brique ferme ses portes juin 1995. Au mois de juillet '95 la dite roulotte est transportée à Cap Pelé. Le corridor est resté intact, on a fermé le côté ouvert par la séparation.
Eliza Léger
INSTITUTRICES
Annette Bourque et Léa Melanson continuent dans l'école neuve.
Selon M. Paul Surette, historien, un nommé Philippe de BeauManoir, instituteur ambulant, fut le premier enseignant dans la région. A cette époque, il n'existait pas d'école comme telle... c'était dans les années 1820. Celui-ci était venu enseigner au Ruisseau, il pensionnait chez des Bourque.
Les gens du Haut du Ruisseau s'adonnent à dire que l'école en question aurait été bâtie dans les années 1845-50, celle-ci fut la seule école au Ruisseau... a été rénovée au besoin (à mesure)... a fermé ses portes vers 1960. Après quelques années est vendue à M. John Murray un voisin. En 1987, la bâtisse a été démolie.
Au tout début, seulement l'anglais était enseigné. Les Français du village, entre autres, les descendants de Charles LeBlanc dit p'tit Charlitte, évidemment ceux-ci n'ont appris que l'anglais.
M. Thomas LeBlanc, né en 1831, originaire de College Bridge, fils de Joseph et Nathalie Gauvin marié à Marie LeBlanc, était instituteur, il enseignait au Ruisseau au temps de l'abbé F.X. Lafrance 1852-1864. Il était le père du gros Nap. Gaspard, Alphonse et le juge Arthur LeBlanc et Arzélie. Apparemment celui-ci avait très bon anglais.
Éliza Léger
INSTITUTRICES FRANÇAISES CONNUES
AlbertaGaudet(St-Joseph)Dorothy Saulnier Butler
Marie-MaiLeBlanc
Prémélia Melanson GaudetMelanson
Rose-Anna LeBlanc Belliveau
Marie Boudreau Sonier
Elmire Boudreau CaissieEdna LeBlanc Cormier
ÉCOLE DE LA MONTAGNE
"Village d'en haut", "La Montain"
L'école de La Montagne, à classe unique, ferma ses portes au début des années '60. Lourer LeBlanc, l'acheta, ainsi que le terrain, la rénova et en fit sa demeure.
ENSEIGNANTES CONNUES
Malvina Richard
Blanche Bourque
Sarah Melanson
Marie Léger (à Clément)
Corinne Boudreau
Lorianne LeBlanc
Clarice Léger
Inez LeBlanc
Alida Auffrey
Annise LeBlanc
Léa Boudreau Melanson
Jeanne Gaudet Belliveau
Lorraine Boudreau
Dorilla LeBlanc Blanchette (à Frank)
Rose-Marie LeBlanc à Wilfred
Marie Cormier à Damien
Edna LeBlanc
Alma LeBlanc
Anna Lacelle
Ida Richard
Léa Boudreau LeBlanc
Marie Boudreau
Aurélia Gaudet
Gladys DeVarennes Dupuis
ÉCOLE DE LOURDES NORD
"Village du Bois"
Ouverte en 1900, la première école n'existe plus, mais nous en avons une photo.
La deuxième ferma ses portes en 1972. Ces deux écoles étaient à classe unique.
ENSEIGNANTS CONNUS
1ière école (année 1900)
Eugénie Gaudet
Émerise Gaudet
Année 1920
Madeleine Léger
Claudia Boudreau
Ida Gaudet
Cyrille (Dupuis)?
Léonie Richard
Nadia Gaudet
Ozélie LeBlanc
Azèle Breau
Gertrude Dupuis
Raymond Léger
Léo Gautreau
Pauline LeBlanc
Lucie Breau
Alice Léger
Catherine LeBlanc
2e école
Evangéline M. LeBlanc
Gertrude Dupuis
Béatrice Dupuis Gautreau
GladysDeVarennes Dupuis
ÉCOLE DE LOURDES SUD
"Village du Bois"
La première école en bois fut vendue et démolie lors de la construction de l'école de brique à quatre classes en 1954. Celle-cidemeura ouverte jusqu'en 1994. Les Chevaliers de Colomb de Memramcook Est l'occupent présentement.
ENSEIGNANTS CONNUS
Agathe DeVarennes
Cécile RichardThérèse (Landry) Noël
Stéphane SuretteAlice (Robichaud) LeBlanc
Sara LégèreJeannette (Landry) Mallet
Hélène DoironDorine (Richard) LeBlanc
Emma (Gallant) LeBlancPatricia(Bourgeois) LeBlanc
Anna Belliveau
Élodie (LeBlanc) BabineauDiana (Belliveau) Richard
Dora (Boudreau) LeBlancJeannine Landry (Léger)
Anita ThibodeauEdmée LeBlanc
Béatrice GaudetPatricia (LeBlanc) Landry
Marie Young (LeBlanc)Anita (LeBlanc) Boudreau
Jeannita RichardDorine (Gaudet) Sonier
Corinne (LeBlanc) DupuisMarie Boudreau
Georgina LandryThérèse (Bourgeois) Landry
Dorothy Saulnier
Géraldine LeBlancCarmelle (Landry) Melanson
Jeannine (Cormier) Breau
Andréa DupuisAntoinette (Landry) LeBlanc
Jeanne(Saulnier) Belliveau
Berthe(Bourgeois) Boudreau
Juliette (Richard) Landry
Gladys(DeVarennes) DupuisRoger Léger
Béatrice (Dupuis) Gautreau
Lorraine (Richard) Bourgeois
S. Aline Daigle
Rose-Anna LeBlancLaurie Melanson
Dorice (Dupuis) GaudetJuliette Bourque
Della(Boudreau) Robichaud
Thérèse (Bourgeois) Bourgeois
Marie-Stella (Gaudet) Landry
ÉCOLE DE MEMRAMCOOK #8
Il y eut deux écoles, la première en bois à classe unique, l'autre en brique, à deux classes, maintenant la demeure Landry.
ENSEIGNANTS CONNUS
Miss Ryan (Bathurst)PrémiliaMelanson(Gaudet) (23 ans)
Miss Murdock (Bathurst)
Yvon T. MelansonThérèse Poirier
Agnus F. BoudreauMarguerite D. Landry(Gaudet)
Lorianne M. LeBlanc (1924)
Aurèle C. LeBlanc
Cécile RichardMarie-Mai LeBlanc (Melanson)
Annie Bourgeois (LeBlanc)
Corinne S. BoudreauLéa S. Boudreau (Melanson)
Marguerite L. LeBlanc (1932)
Emery Richard
Eléonore M. LeBlancThérèse Bourgeois (Landry)
ARTICLE DE JOURNAL
ÉCOLE DE MEMRAMCOOK OUEST
Noms des élèves qui ont conservé une moyenne de 70 et plus pendant le terme de septembre à décembre.
Grade VIIGérard Léger 98.6, Henri LeBlanc 83.8.
Grade VIÉlodie LeBlanc 91.9, Anna LeBlanc 76.2, Rita LeBlanc 75.9, Alfred Cormier 71.1.
Grade IlaLauraine L. LeBlanc 85.2, Eva LeBlanc 83.8, Camille Léger 83.7.
Grade IIbYvonne LeBlanc 90.2.
Grade I Eloise LeBlanc 90.7, Gérard Bourque 85.4, Marie Belliveau 79.5, Béatrice LeBlanc 76.3, Alice Boudreau 70.8.
Freda Gallant, Inst.
LES ÉCOLES DE LA VALLÉE DE MEMRAMCOOK DISTRICT DE L'ANSE-AUX-CORMIER
"Village d'en bas"
L'école de bois fut divisée en deux pour faire deux classes en 1945. A la fermeture de l'école, celle-ci fut vendue à Éloi Cormier et Euldège LeBlanc, chacun la moitié.
La nouvelle école de brique à deux classes ferma ses portes en 1971. Cet édifice est maintenant propriété de Henri LeBlanc.
Fait intéressant à noter, à l'école de l'Anse-aux-Cormier, Alida Léger (LeBlanc) fut embauchée comme aide-enseignante vers 1920.
ENSEIGNANTS À L'ÉCOLE DE L'ANSE-AUX-CORMIER
Honoré Cormier
Évangéline LeBlanc (Cormier)
Amanda LeBlanc (Cormier)
Ruth LeBlanc (Cormier)
Agnès Boudreau
Florence Léger
Freda Gallant
Florence Gaudet
Cémira Cormier
Mélendé Dupuis
Marie Bourgeois
Eva Maillet
Dora Boudreau (LeBlanc)
Lorraine LeBlanc
Aline LeBlanc (Lapointe)
Dorilla LeBlanc (Blanchet)
Marianne Cormier (Richard)
Marie Cormier (Boudreau)
Jeanne Melanson
Auréla LeBlanc (Cormier)
Rita Belliveau (Cormier)
Évangéline LeBlanc
Aurélia LeBlanc (Gaudet)
Corinne Bourque
Léontine Léger
Jeannette Comeau
Gertrude Dupuis
Béatrice Dupuis Gautreau
Winnita Gautreau (Dupuis)
Phyllis Dupuis (Bourgeois)
Léa Melanson
Angèla LeBlanc (Melanson)
ÉCOLE DE GAYTO N
L'école de bois à classe unique, près du pont couvert, garde fièrement son tableau attaché solidement au mur. La bâtisse fut achetée par Henri Boudreau, mais est maintenant propriété de Charles-Henri et Jean-Paul Boudreau qui l'utilisent comme garage.
ENSEIGNANTS
Agnès Boudreau
Loretta Steven
Aurélia Boucher
Philomène (Robichaud) Boudreau
Corinne Boudreau
Prémilia (Melanson) Gaudet
Corinne Léger
Yvonne LeBlanc
Marie-Mai Melanson
Elmire Caissie
Aurèle LeBlanc
Rita Boudreau
Georgina Landry
Gertrude Dupuis
Phyllis LeBlanc
Anna Boudreau
Marie Boudreau (Shédiac)
ÉCOLE PETIT DOVER "PRÉ DES SURETTE"
"LITTLE DOVER SCHOOL"
Cette école fut une école anglaise - tout l'enseignement se faisait en anglais - excepté pendant les dernières années où l'on permit aussi l'enseignement en français. Cependant, tous les élèves acadiens du Petit Dover ont fait leurs études là jusqu'en 1960-61.
Vendue à Léonide Boudreau en 1963 ou 1964, l'école fut déménagée à College Bridge en passant par La Hêtrière, Chemin de Shédiac, Gayton et Memramcook, car on n'aurait pas pu la passer dans le pont de Memramcook. Elle fut démolie quelques années passées.
LES ENSEIGNANTS CONNUS
1911 Eva Babineau
1912 Ruth LeBlanc (Cormier)
Rosalie (Rosée) Richard (Belliveau)
1914 Edna LeBlanc (Elzéar)
Estelle McLatchey
Melendé Dupuis (Belliveau)
Ruth Steeves
1928 Imelda Lecouffe
Gladys Dernier
Lillian Gulliver
Andréa Léger
Laura Carrol
Oris Fillmore
Mlle L. Steeves
Muriel Patter
William (Bill) Bishop
Edwina Okerley Daigle
Dorothy Dawson
1941 Betty Walstenholme Wedge Pearl Steeves
Marjorie Sutherland Emma (Chester) Murray Norman LeBlanc
Martine Fournier
Aurore LeBlanc
Marie Bourgeois
Rose-Marie LeBlanc
Évangéline LeBlanc
1954 Délina Richard Gaudet
Winnita Gautreau Dupuis
1960 Délina Richard Gaudet
Information reçue de Rose-Marie Gaudet
ÉCOLES DE BEAUMONT
1ière école - en arrière du cimetière de l'Église de Beaumont à côté de chez Marie à Johnny.
ENSEIGNANTES CONNUES
Anna Belliveau (à Éloi)
Pauline Belliveau
Berthe LeBlanc (à Gerry)
2ième école
École à classe unique, chauffée au bois, poêle au milieu, toilettes à l'extérieur. Après l'agrandissement, toilettes de chaque côté de l'entrée.
ENSEIGNANTS CONNUS
1920 Rita Gaudet (à Damien de St-Joseph)
1922 Delima Richard
Berthe LeBlanc à Gerry
Marie Bourgeois
Andréa Dupuis
Laurette Michaud
Dorilla Michaud
Mélina Boudreau (à Sam)
Évangéline M. LeBlanc
1944 Marguerite LeBlanc (Boudreau)
Gladys Vienneau
Léo-Paul Richard
Jacqueline Boudreau LeBlanc
Lucille Bourgeois
Fermeture de l'école vers 1950.
ÉCOLE DE BELLIVEAU-VILLAGE
"Village des Jospiau"
"Pierre à Michel"
École à classe unique située sur le chemin du marais reçoit quarante-cinq élèves et plus. Elle a deux tableaux noirs, deux cartes géographiques, est chauffée au charbon. Les toilettes sont à l'extérieur.
En 1949, l'école fut transportée en haut de la butte où demeure présentement Edmour Bourque. L'école agrandie et rénovée est maintenant sa demeure.
ENSEIGNANTS CONNUS
1929-1931 Dorice Belliveau Després
1931-1941Rosée (Rosalie) Richard Belliveau
1931-19421941-1942 Dorothée Violette
1942-1944 Thérèse Gaudet
1944-1946 Marie Bourgeois
Rodolphe Bourque
Corinne LeBlanc Dupuis
1949-1958 Dorice Dupuis Gaudet
1958-1959 Délina Richard Gaudet
ÉCOLE DE PRÉ D'EN HAUT
Première école
La première école à deux classes est située sur le terrain à Gérard Gautreau en bas de l'église. Cette école ferma ses portes en 1949.
ENSEIGNANTS CONNUS
Félix Bourgeois
Freda Gallant
Cyrille Dupuis
1924-28Mini Auffrey
1928 …Herminie Cormier
Dorice Belliveau
Marie Bourgeois
Lina Daigle
Marguerite Landry
Élodie LeBlanc Babineau
Marie Gautreau
Rose-Mai Richard Belliveau
Alma Gautreau
Deuxième école
Construction d'une école à quatre classes en 1949 à laquelle on ajoute quatre autres classes en 1955. Elle est détruite par un incendie le 2 juin 1963. Les élèves finissent leur année scolaire dans les locaux du Collège Saint-Joseph.
ENSEIGNANTS CONNUS
Rosalie Belliveau
Délia Boudreau
Éveline Babineau
Alma Gautreau
Soeur Anna Gaudet
Alida Auffrey
Marie Richard
Troisième école
En septembre 1963, et ce jusqu'à la mi-janvier 1964, les élèves suivent leurs cours au sous-sol de l'église paroissiale de Pré d'en Haut. L'école neuve accueille les élèves en janvier 1964 et demeure ouverte jusqu'à juin 1995.
ENSEIGNANTS CONNUS
Alida Auffrey
Ida Richard
Imelda Léger
Sr. Marie Gaytane
Dora Bourgeois
Sr. Marie Miséricorde (principale 1961-62)
Sr. Jean Léonard
Sr. Aurore Basque
Sr. Jeanne Poirier
Sr. Adèle Morin
Sr. Marie Victor
Sr. Anne Rita
Sr. Thérèse Vautour
Sr. Rose-Aimée Cormier
Sr. Charles Marie (Sr. Christine Mazerole)
Jeannine Léger
Sr. Thérèse Roy
Aurèle C. LeBlanc (principal 1959-60)
Léopold Léger (principal)
Paul Bourque (principal)
Thérèse Gaudet
Lorenzo Léger
Rodolphe Bourque
Corinne (Arsenault)Bourque
Délina (Richard) Gaudet
Dorinie (Melanson) Léger
Laurette (Bourgeois) Richard
Emma Thibodeau
Laurida Brun
Rita Cormier
Donald Landry
Dorice Belliveau
Aurélia Gaudet
Germaine Cormier
Germaine Poirier
Edmée LeBlanc
Sr. Florence LeBlanc
Cécile (Belliveau) Poirier
Winnita (Gautreau)Dupuis
Béatrice (LeBlanc) Gautreau
Thérèse Bourgeois
Angela (LeBlanc) Melanson
Linda (Gaudet) LeBlanc
Yvonne Bourgeois
Thérèse Wade
Jocelyne Richard
Anita Boudreau
Berthe Boudreau¸
ÉCOLE DE SAINT-JOSEPH
"VILLAGE DES PIAU"
La première école du district de Saint-Joseph fut construite entre 1890-1900 sur le terrain maintenant occupé par le Foyer de Soins Dr. Camille Gaudet. Il y avait une quarantaine d'élèves dont quelques-uns sont: Gustave Gaudet, Camille Gaudet..
Les enseignantes étaient des Soeurs de la Charité qui logeaient au couvent.
Voici les noms de trois des enseignantes:
Soeur Euphrasie (Julienne Landry)
Soeur Rose de Lima
Soeur Lucille Richard
La deuxième école fut construite en 1926 ou 27, en bois, à classe unique. L'école avait un plafond très élevé et était chauffée par un poêle à charbon. Au besoin, on la divisa en deux classes et plus tard en trois classes. En juin 1972, l'école ferma ses portes. C'est maintenant l'édifice municipal de la Vallée de Memramcook.
On ne sait pas la date exacte que celle-ci a été bâtie. Le livre d'Édith Gillcash nous dit que dans les années 1880, M. Honoré Cormier du Cove enseignait dans cette école et n'était pas le premier enseignant là.
Située à Taylor Village, côté est du chemin et sud du ruisseau longeant le chemin du marais conduisant à Rockland.
En 1919, ladite école a été transportée côté ouest du chemin à un demi-mille du 1er site, sur un arpent de terre acheté de MM Maximin Landry et de Frank Cormier.
En 1945, cette école est transportée sur son 1er site, laquelle en janvier 1951, ferme ses portes.
En 1952, la bâtisse est vendue à M. Wilfred Cormier du Cove qui la fait transporter sur son site actuel sur un lot de terre acheté de M. Hervé Gaudet, côté ouest du chemin, juste avant l'école du Cove. Cormier l'arrange pour l'habiter, à laquelle il ajoute l'entrée sud.
Éliza Léger
DISTRICT DE L'ÉCOLE LA HETRIERE NO 27
"VilIage des Léger"
La vieille école de La Hêtrière a été abandonnée en 1953 et les élèves ont repris leurs classes la même année dans une nouvelle école qui est devenue Le Club d'âge d'or de la Vallée de Memramcook.
Voici ce qui était alors le district de l'école La Hêtrière. La division entre le district de McGinley et La Hêtrière commençait avec la propriété de David à Octave LeBlanc où se trouve maintenant la maison de M. Yvon Bourque, petit-fils de David. Ensuite, du bout de ce terrain, du côté du Chemin de Shédiac, on allait rejoindre ce qu'on appelait le ruisseau d'Emmanuel, puis on suivait ce ruisseau pour se rendre presque au bout du lac du côté de Fox Creek. Quant aux propriétaires de l'autre côté du chemin de La Hêtrière, côté ouest on suivait ce chemin et dépassait le chemin de Dover pour se rendre à l'autre bout du Lac. Tous les terrains des deux côtés du grand chemin faisaient partie du district de La Hêtrière.
En traversant le portage pour aller à Moncton de nos jours, ii y a encore une montée ou butte qu'on appelait autrefois "la butte de la face à pic".
Justement avant de descendre cette butte, il y avait au commencement des années 1900, du côté gauche, un petit hôtel avec peut-être cinq ou six chambres et une petite salle à manger. Dans ce temps-là, il n'y avait pas d'autobus comme aujourd'hui et les automobiles étaient plutôt rares. Ceux qui voulaient voyager entre Amherst et Moncton etc... se servaient de chevaux, parfois de boeufs et arrêtaient là assez souvent pour donner chance à ces pauvres animaux de se reposer, de boire et de manger. En attendant, ces voyageurs pouvaient prendre un repas à cet hôtel et même y passer la nuit. Le propriétaire de cet hôtel était un Monsieur Melanson originaire de Scoudouc.
Apparemment que cet homme-là était haut, maigrelin, avec le visage ou la face très étroite, et on l'appelait la face à pic, d'où le nom de "la butte de la face à pic".
Sans doute les chemins ne sont pas exactement où ils étaient autrefois, mais même aujourd'hui, au bas de cette butte, il y a une courbe suivie d'un ruisseau et d'un pont qu'on appelait le pont de John à Ralph. Ce monsieur devait avoir eu une maison près de cette endroit.
Justement après ce pont, à gauche, il y avait un chemin qui allait rejoindre le chemin des Pierre à Michel. Ce vieux chemin des Pierre à Michel commençait aux alentours de I maison d'un autre monsieur qu'on nommait M. Boylan ou Boyler.
Tout proche de là, le Collège Saint-Joseph avait beaucoup de terrains couverts de bois. Aujourd'hui encore, en allant à Moncton, à environ un quart de mille du Lac, à droite, on peut voir une clôture en fer qui indique où se trouvaient ces terres du Collège. Pendant les premiers jours d'automne, on voyait passer les employés du Collège qui allaient couper du bois de chauffage et des billots qu'ils mettaient en pile des deux côtés du chemin.
Il y avait des gens des Pierre à Michel et des environs qui possédaient aussi des terres dans le portage. Pour charroyer leur bois, ils se servaient du chemin des Pierre à Michel qui commençait à ces terres du Collège, s'en allait à travers les autres terres, traversait le chemin de Dover et joignait le chemin de La Montain pour aller jusqu'aux terres d'Aimé à Joseph LeBlanc en face de la propriété de David à Octave, déjà mentionnée. Ce chemin se continuait jusqu'aux Pierre à Michel.
La Vieille école La Hêtrière, au coin du chemin de Dover est maintenant la propriété de M. Paul Landry. C'est un endroit où on peut faire réparer toutes sortes de machineries etc...
Cette école a été construite avant l'année 1900 car une institutrice qui est maintenant âgée de 104 ans a fréquenté cette école où elle a aussi enseigné. Une de ses cousines qui était plus âgée qu'elle a été aussi élève à cette école.
L'école a subi des changements au cours des années. En avant il y avait une porte de chaque côté ouvrant sur un tambour ou chambrette, un pour le linge des filles et un autre pour le linge des garçons. Aussi, là on gardait toujours du bois sec pour le poêle.
Entre les deux tambours il y avait une estrade au milieu de laquelle était le pupitre de la maîtresse. Les enfants avaient alors le visage tourné vers le chemin du roi et le tableau se trouvait en arrière de la classe. Pour regarder le tableau, il leur fallait se tourner la tête et on n'aimait pas beaucoup cela. En 1925, le pupitre de la maîtresse a été mis près du tableau et les bancs des élèves ont été changés pour faire face à la maîtresse.
En 1943, il y a eu d'autres changements. Il y avait plus de cinquante élèves et l'école a été divisée en deux parties, pour deux classes. Un mur d'environ sept pieds de haut séparait les deux classes. Ce n'était pas trop intéressant car on entendait tout ce qui se passait des deux côtés et cela dérangeait beaucoup.
Quelques années plus tard, pour remédier à la situation, on a décidé de hausser la couverture de l'école et faire un escalier dans le tambour. En haut il y avait les élèves des plus hauts grades et sur le premier plancher, les plus jeunes.
Sans doute ce changement avait apporté plus d'espace pour les élèves, mais cela avait créé d'autres problèmes. C'était très dangereux que les élèves tombent dans l'escalier et en cas d'incendie les parents devaient se demander ce qui pourrait arriver à leurs enfants. Aussi parfois, lorsque le poêle chauffait en bas, il faisait trop chaud en haut.
En 1952, les citoyens ont décidé d'emprunter de l'argent et faire construire une école beaucoup plus moderne où les classes ont commencé en septembre 1953.
Dans chaque district scolaire, il y avait trois "trustees", comme on disait alors, et ils n'avaient pas la tâche facile. Ils voyaient à la bonne marche des classes, engageaient les maîtresses, et la plupart du temps s'occupaient des taxes. C'était là un gros problème; en voici un exemple.
Sur le terrain où est maintenant située la maison de Joseph Bourque, près du portage, il y avait une autre maison qui a été détruite dans un incendie. Les propriétaires d'alors étaient M. Frank Losier et son épouse née Marie Oiselle. C'était Mme Losier le grand "boss". Elle savait mieux que tous les autres et avait toujours le dernier mot.
Moi-même, j'avais seulement dix ou onze ans lorsqu'un des trustees, M. Ouellette, qui demeurait de l'autre côté du chemin proche de chez Madame Losier, est arrivé chez nous de bonne heure un samedi matin. Il était déjà allé voir cette dame pour qu'elle lui donne de l'argent pour la taxe; mais elle voulait le faire attendre. M. Ouellette qui ne savait ni lire ni écrire avait besoin d'argent pour payer la maîtresse. Il venait chez nous pour que j'aille avec lui voir Mme Losier et lui faire un reçu pour l'argent au cas où elle se déciderait de payer. J'étais dehors à jouer avec d'autres enfants. Sans trop d'explications, maman m'a fait entrer et m'a dit d'aller avec M. Ouellette chez Madame Losier.
En arrivant là il n'y avait personne à la maison et nous sommes allés à la grange où Mme Losier était en train de traire les vaches. Sans trop tarder, M. Ouellette lui a demandé si elle voulait payer sa taxe. Quant à moi, je me tenais près de la porte de la grange. Elle dit à M. Ouellette: "Qui est ce petit jeune-là?" Et lui de répondre: "Lui, je l'ai emmené avec moi et si vous vouliez bien payer, il vous ferait un reçu". Madame Losier répondit sans tarder: "Quoi! lui! il est trop petit pour me faire peur. Allez-vous-en". Nous sommes sortis.
M. Ouellette est allé atteler son cheval et avec sa voiture s'est rendu à College Bridge voir le gros Nap LeBlanc. Ce monsieur qu'on appelait le constable LeBlanc était plus de six pieds de haut et dépassait les deux cents livres. Il avait été appointé par la province pour faire différentes choses et surtout pour aller ici et là collecter les taxes. Ceux qu'il allait voir devaient payer pour sa visite.
Avant l'heure du midi, ce même jour-là, on a vu monter M. Ouellette avec le gros Nap. Ils sont allés voir Mme Losier à la maison. Sans attendre trop longtemps M. Ouellette lui a dit: "Blastam (c'était son patois) celui-ci est-il gros assez?"
C'est alors qu'elle s'est vue obligée de payer sa taxe et en plus un autre montant pour la visite de M. LeBlanc.
Je voulais vous dire aussi que j'ai allumé le poêle pendant mes deux dernières années à l'école. J'avais les clefs et il me fallait descendre à l'école un peu plus tôt tous les matins, spécialement durant la saison froide où il fallait aller vers huit heures ou même avant pour qu'il y ait assez de chaleur lorsque commençaient les classes. Il me fallait prendre du bois fin que j'avais fendu moi-même pour commencer le feu, enlever la cendre au moins une fois par semaine, balayer le plancher et parfois pelleter la neige et faire deux petits chemins pour les élèves et la maîtresse. Pour tout cela, les "trustees" m'ont donné 5,00 $ pour la première année et m'ont dit qu'ils me donneraient un peu plus si je voulais continuer. Ce que j'ai fait; et ils m'ont donné 5,00 $ pour la deuxième année.
J'ai aussi été trésorier de la commission scolaire pour quelques années commençant en 1939. Il me fallait préparer les comptes de taxe, les distribuer et en faire la collection. Il fallait payer toutes les dépenses, telles que l'achat du bois de chauffage, les craies et les brosses pour le tableau et le salaire de la maîtresse, salaire qui était en 1940 environ 350 $ par an. Mon salaire comme trésorier était de 25,00 $ par an.
Gérard P. Léger.
ENSEIGNANTS CONNUS
Vers 1915
Alida Gagnon de Dupuis Corner près de Cap Pelé mariée à Tilmon Bourque de la Hêtrière, décédée.
Marie Boudreau, fille de Maurice à Étienne Boudreau mariée à Edgar D. Léger de La Montagne, maintenant âgée de 104 ans.
Clara LeBlanc, fille de Marcel à Donat Sara Gaudet (Melanson)
Lorette Després
Estelle Léger à Fénélon
Florence Gaudet à Honoré à Pierre
Marie Léger à Clément
Rhéa LeBlanc (Breau) à Nap
Freda Gallant (LeBlanc) (Landry)
Doris Belliveau (Després)
Marguerite (à Laurent) LeBlanc (Desvarennes)
Élodie LeBlanc (Babineau)
Marie Boudreau (Sonier)
Marie-Laure LeBlanc
Aline F. LeBlanc (Lapointe) 1937
Anida Petitpas (Hébert)
Marie-Mai LeBlanc (Melanson)
Géraldine LeBlanc
Alida Bourque
Bernice Bourgeois (Dupuis)
Alida Bourque
Marguerite à Amos LeBlanc (Gaudet)
Rosanna LeBlanc (Belliveau)
Aurore LeBlanc (Richard)
Germaine Cormier (Belliveau)
Léa Boudreau (Melanson)
Marie Cormier (Boudreau)
Rita Boudreau (Young)
Bernice LeBlanc (Léger)
Aurélia LeBlanc (Gaudet)
Anita LeBlanc (Boudreau)
Évangéline M. LeBlanc
Georgina Landry
Corinne LeBlanc (Dupuis)
Thérèse LeBlanc (Melanson)
Pius LeBlanc
Valéda LeBlanc (Dallaire)
Marie-Anne R. Belliveau
Bernice Belliveau (Gallant)
Béatrice Dupuis (Gautreau)
ÉCOLE RÉGIONALE DE LA VALLÉE DE MEMRAMCOOK
En 1956 est formée une commission scolaire régionale de la Vallée de Memramcook. On veut une école secondaire dans la Vallée. Depuis quelques années, les classes du secondaire s'enseignent dans les locaux du couvent.
Après bien des discussions on finit par accepter le site actuel de l'école. Les plans de l'école furent préparés par la Maison d'Architectes Bélanger & Roy et par M. Conrad Blanchette.
Le 20 juin 1957, la construction de l'École était confiée à la Compagnie Abbey Landry Limitée. M. Allain Landry de College Bridge agissait comme contremaître.
L'ouverture officielle de l'École eut lieu le 31 août 1958 à 2h 30 p.m. Pendant la cérémonie, l'École fut solennellement bénie par Mgr Norbert Robichaud, archevêque de Moncton, assisté du Père Arcade Goguen, c.s.c., curé de la paroisse, au milieu d'une foule nombreuse de parents et d'invités.
Le 4 septembre 1958, l'École ouvrait ses portes à environ 350 élèves de la 7C à la 12e année. Soeur Marie-des-Anges fut directrice jusqu'en 1967. M. Edmond Babineau prit alors la direction de l'école.
À l'ouverture de la Polyvalente Mathieu-Martin à Dieppe, en 1972, l'École Régionale devint une école intermédiaire.
ENSEIGNANTS À L'ÉCOLE RÉGIONALE DE LA VALLÉE DE MEMRAMCOOK
Germaine LeBlancWinnita Dupuis
Pius Y. LeBlancDorine Sonier
Angela LeBlanc(Sr. Marie Gaetane)
Thérèse MelansonSr. Jeannette Dube
Odette LégerHélène Landry
Yolande CastonguayLucille LeBlanc
Roberte LandryJean Cyr
Odette CormierGérard Cormier
Donald L. LeBlancGuy Richard
Antoinette LégerImelda LeBlanc
Béatrice (Dupuis) Gautreau(Sr. Géraldine)
Marguerite E. BourgeoisSr. Alma Léger
Marie-Stella GaudetHélène LeBlanc
Phyllis DupuisHélène J. LeBlanc
Béatrice (LeBlanc) GautreauPaul Dugas
Julia SonierBernice Desjardins
Sr. Thérèse RoyDonald E. LeBlanc
Rosella MelansonReginald Gauvin
Antoinette LeBlancDella Robichaud
Jeannine LégerCamillien Gaudet
Éliza LégerPaul Hébert
Sr. François XavierHenri Nowlan
(Hilda Gallant)Adrien Arsenault
Aurélia GaudetEva Arsenault Landry
Cécile PoirierNormand Robichaud
Blair A. LeBlancGérald Gosselin
Roméo LeBlancAurèle C. LeBlanc
Léonard Patrice BourquePaul Bourque
Marie GaudetOrner Robichaud
Henri NowlanFrère Marcel Choquette
Julia MacAuslandDonald Léo LeBlanc
Gisèle (Boudreau) HamiltonReginald Gauvin
Camille A. LeBlanc
Annick Vanbrugshe
Simonne Hébert
Charles Belliveau
Daniel LeBlanc
Sr. Marie Des Anges (Elsie Boucher) ¸
Sr. Marjorie Hébert
Thérèsa Landry
Adrien Arsenault
Alfred Robichaud
Edmond Babineau
Roger Bourgeois
Imelda LeBlanc
Frère Gaëtan Doyle
Rosaire LeBlanc
Louis Bourque
Simonne Hébert
Paul Landry
Claude Sonier
Sr. Marie Léa Haché
Adrien Desjardins
Sr. Marie Géraldine
Alyre Landry
Laurence Dancouse
Frère Stanislas LeBlanc
Simonne Robichaud
Yolande Léger
Sr. Cécile LeBlanc
Géraldine Cormier
Sr. Marie-Fernande Gautreau
ÉCOLE DU LAC
Première école à deux classes, bâtie sur terrain acheté en 1880, des quatre fils de Simon à Cécile (Augustin) LeBlanc; devenue trop étroite, on en construisit une à trois classes en 1923, sur le site de la première et bâtie par Ephrem LeBlanc.
En 1967, les portes de cette dernière sont fermées. En 1969, la bâtisse servait de local à la Chambre de Commerce. Devint la propriété de Valmore (Sébastien) LeBlanc. Le 15 juillet 1984, a été incendiée.
La première école (la vieille) a été vendue à Aimé Belliveau sr., qui la fit transporter sur sa propriété en face de sa demeure côté est du chemin, celui-ci ouvre un magasin, opéré par sa fille Eva Belliveau. Après quelques années Belliveau rénove la bâtisse pour l'habiter et la loue. En 1943, est vendue à Aurèle et Eva Melanson, qui y demeurent avec leur famille jusqu'en 1958 et revendent à la famille Belliveau. Après celle-ci reste vacante jusqu'en 1964, alors qu'elle est démolie pour faire place au gros garage à Eugène petit-fils d'Aimé Belliveau sus-dit et en 1969, a bâti sa maison sur le même terrain sud de son garage.
Éliza Léger
INSTITUTEURS CONNUS
Maximilien Richard
Olive Landry
Léonie Richard
André Docité LeBlanc
Evangéline Belliveau fille Calixte St-Joseph
Françoise Arsenault de l'extérieur
Thomas LeBlanc
Eva Babineau - extérieur
Sara Allain Bourque - St-Anselme
Agnès Boudreau (Mathieu Telsligher)
Corinne Boudreau (Eric Richard)
Annie Bourgeois (Wilfred LeBlanc)
Laurida LeBlanc (Owen LeBlanc)
Rhéa LeBlanc (Alfred Breau)
Philomène Robichaud
Ella LeBlanc
Hélène DeVarennes
Mini Dupuis
Rose-Anna Boucher
Marie Porelle
Marie Boudreau Sonier
Marguerite Bourque
Dora Boudreau (Aurèle Z. LeBlanc)
Elmire Boudreau (Frank Caissie)
Béatrice Gaudet (Walter Gaudet)
Georgina Dam. Landry - Memramcook
Evangéline M. LeBlanc - Memramcook
Marie-Mai LeBlanc (Frank Melanson)
Delina Brun Thibodeau
Agathe DeVarennes
Marie-Stella Landry
Jeannine Landry Léger
Le comité de rédaction du Cahier remercie toutes les personnes qui ont contribué de l'information sur les écoles et aidé à préparer les listes d'enseignants.
C'est un premier effort.
Si le lecteur connaît d'autres détails non mentionnés ici, la Société Historique serait heureuse de les recevoir.
Pendant au-delà d'un siècle, la Vallée s'est donné des écoles Elle n'en a plus qu'une.
Puisque ce Cahier est si élaboré, nous regrettons ne pas pouvoir inclure les deux généalogies planifiées.
BIBLIOGRAPHIE
1. Actes de l'Église Saint-Thomas
2.
3.
4.
5.
6. Recensement paroissial de Memramcook (1826)
7. Petit manuel d'histoire d'Acadie (1755 à 1867) Léon Thériault, Université de Moncton
9. De Saint-Basile à Memramcook, 1988 Marie-Dorothée N.D.G.C.