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Césaire Ethier
1836 - 1880
La translation de ses cendres à son nouvel emplacement eut lieu en 1890
lors de l'ouverture du cimetière des religieux de Sainte-Croix.

Voir l'emplacement de la pierre tombale

Le Rév. Père Ethier a succombé à l’impitoyable pulmonie dont les atteintes remontaient à quinze ans, à minuit et demie, le 23 septembre.

Né à St. Eustache, Bas Canada, en 1813, le regretté défunt passa sa jeunesse à Montréal où il fréquenta les classes des Frères des Écoles Chrétiennes.

Se sentant appelé à l’état religieux, il entra dans la Congrégation de Sainte Croix en 1860 et se livra à l’enseignement tant au Canada qu’aux États-Unis.

En 1865 il arrivait au collège Saint-Joseph de Memramcook, où il demeura jusqu’en 1869. Exerçant les fonction d’économe de la nouvelle maison, il fit preuve des plus hautes aptitudes pour l’administration.

Se sentant appelé au sacerdoce il fit ses études classiques et théologiques et fut ordonné prêtre en 1871. Deux ans plus tard, Mgr Rogers ayant confié la desserte des missions du Madawaska aux Pères de Ste Croix, le Rév. Père Ethier fut chargé de la cure de Saint François et de Saint Hilaire. En 1875 il fut appelé à une nouvelle cure dans le diocèse de Saint Jean, celle de Johnville, où, pasteur zélé comme au Madawaska, il sut se gagner l’estime et l’affection de ses brebis que regrettèrent longtemps son éloignement .

Enfin en 1876, au départ du Rév. P. Beaudet, il fut appelé à lui succéder dans la desserte de Grande Digue et Shédiac, où il ne cessa depuis de déployer le zèle le plus ardent au service du Seigneur, le dévouement le plus admirable au bien être et à l’avancement moral et spirituel des fidèles commis à ses soins, le désintéressement et l’abnégation la plus complète dans l’accomplissement de sa charge .

Les funérailles ont eu lieu vendredi, au milieu d’un nombreux concours de prêtres et de fidèles. Le service fut chanté à Grande Digue par le Très Révd. Père Lefebvre, assisté des RR. PP. Dousset, curé du Barachois, et Bazoge, curé de Cocagne.
(Extrait partiel d'un article paru dans le Moniteur Acadien, le 30 septembre 1880 )